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Les Missives

- Lettre de cousin 9 mars 1868

- Lettre du 23 Aout 1859

- Lettre du 17 Septembre 1859, ici présente

- Lettre du 19 Octobre 1859

 

de l'oeuvre de Monsieur Christian Chevrier (Nantes) Letre du 17 septembre 1859
M.Belland des Communes écrit à sa fille Eudoxie, mére de Stéphane Dervillé, il est donc le grand père maternel, Stéphane a 11ans

Tampon Saint-Chéron - 17 septembre 1859
Tampon Limoges à Paris – 18 septembre 1859
Tampon Paris aux Pyrénées – 18 septembre 1859
Tampon Figeac – 20 septembre 1859


Mme Dervillé, chez Monsieur Delpont, Avocat, A Figeac, Lot

Ma bonne Eudoxie, Je te confirme ma lettre du 12 Courant adressée à Saint Béat.
Je dirige celle-ci à Figeac où je pense que tu es encore chez Ernestine.
Je n’ai toujours que de fort bonnes nouvelles à te donner de tes chers enfants, tes deux filles vont à merveilles et sont fort gentilles.
La sœur s’en occupe du matin au soir et quelques fois même la nuit, pour s’assurer qu’elles dorment bien.
Si de Figeac tu vas à Tulle, et de là à Marseille, je crains bien que tu ne soies pas ici pour la Saint-Maurice, 26 du courant.
Tu aurais pu écrire d’avance de venir te rejoindre à Figeac, à Mme Levillain, cela t’aurait évité le voyage et économisé du temps.
Si cette lettre te rejoint près d’Ernestine, que j’aime toujours, et à entendre parler d’elle, parce qu’une amitié fondée sur des qualités précieuses,
et solides comme les siennes, dure longtemps si ce n’est toujours ; elle doit être comme toi, ainsi que je te l’ai déjà dit, une bonne épouse et une
excellente mère ; embrasse la bien affectueusement pour moi : mes meilleurs compliments à la bonne Levillain.
La bonne sœur t’offre ses amitiés respectueuses et tes enfants un million de baisers, Marie n’en veut pas un de moins.
La Nounou Eléonore, Madame Duteil , Bourge, Lelorin et fils te font Mille compliments.
Madame Delpon est venue hier soir me voir.
Amitiés affectueuses à ton mari, bien des caresses pour Stéphane dont j’ai la lettre, à sa sœur qui est bien .
Je t’embrasse bien tendrement ma chère Enfant.
Ton affectionné père
Belland des Communes
Saint Maurice, le 17 Septembre 1859

 

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