Antoine DERVILLÉ (1781-1832)

Maçon et petit exploitant.

décédé âgé de 51 ans à Arsy, habitait Moyvillers

A cette époque, il était fréquent de cumuler une activité professionnelle avec l'exploitation de quelques terres.

8 février 1810, 29 ans, maçon à Moyvillers il est chargé de la vérification des fours et des cheminées du village.

16 juin 1811, sa main d'œuvre est réquisitionnée pour la réparation des routes.

21 juin 1811, 30 ans, il est élu conseiller municipal.

15 février au 14 mai 1814, 33 ans, il figure parmi les agriculteurs soumis aux réquisitions de fourrage et de blé.

En mai 1815, il sera réélu à l'âge de 34 ans et Louis Antoine Eugène naît (voir Eugène ).

23 juin 1819 : Le troupeau de moutons d'Antoine est atteint "d'une maladie inflammatoire de la tête et de la langue qui empêche de manger" Par crainte de contagion le troupeau est isolé.

29 octobre 1825, 44 ans, adjudication de travaux du clocher de l'église et du mur du cimetière.

Jean Baptiste Antoine DERVILLÉ (20/10/1810! 4/4/1811! à Arsy - 4/7/1882)

Neveu d'Antoine.

13 mai 1829, 19 ans, le brevet d'aptitude à l'enseignement primaire lui est délivré par le recteur de l'Académie d'Amiens après la production d'un certificat de bonne vie et mœurs et d'un certificat d'instruction religieuse délivré par le curé doyen d'Estrées St Denis.

Il a aussi subi un examen auprès du principal du collège de Compiègne afin de tester ses qualités à exercer la fonction d'instituteur.

En avril 1857, 47 ans, il occupe toujours ses fonctions et participe à la souscription pour la construction du presbytère en qualité d'instituteur du village.

Le 4 juillet 1882, âgé de 72 ans, il décède et est inhumé à Moyvillers.

En 1921, son corps est transféré de l'ancien cimetière au nouveau.

Marie Catherine Geneviève DERVILLÉ décédée le 17 mars 1881, son épouse.

Marie Marcelline (Zébrine) DERVILLÉ décédée le 8 mai 1861 sa fille.

Eugène DERVILLÉ (Louis Antoine) (1815 - 1902)

Cultivateur, fils d'Antoine,

En 1878, 63 ans, il est adjoint au maire.

Du 9 février 1879 à janvier 1881, de 64 ans à 66 ans, il occupera les fonctions de maire, à la suite de l'incapacité du conseil municipal à élire un maire après les élections de 1879.

A partir de mai 1880, 65 ans, sa gestion sera rendue très difficile car, à la suite de l'absentéisme des conseillers, le quorum n'est jamais atteint lors des réunions.

Jusqu'en mai 1884, 69 ans, il conservera ses fonctions d'adjoint.

De mai 1884 à mai 1888, de 69 ans à 73 ans, il sera conseiller municipal.

20 janvier 1886, 71 ans, il est membre de la commission d'admission des nouveaux sapeurs-pompiers.

Mai 1892, 77 ans, lors des élections, il sera élu maire à trois tours de scrutin consécutifs mais refusera à chaque fois les fonctions. Il n'acceptera que celles d'adjoint au maire.

Mai 1896, 81 ans, il est membre de la commission des travaux.

De mai 1888 à 1902, il est à nouveau adjoint jusqu'à sa mort à 87 ans.

Prudent DERVILLÉ (20/9/1847- )

Cultivateur

1878, 31 ans, Il figure parmi les conseillers municipaux pendant 32 ans.

1/7/1887, 40 ans, il est nommé sous-lieutenant de la compagnie des sapeurs pompiers de Moyvillers.

En 1894, 47 ans, il est trésorier de la fabrique de Moyvillers.

1/12/1910, 63 ans, il démissionnera à la suite d'un litige avec la municipalité causé par l'inondation de ses bâtiments par la mare de la rue du Bocquet.

Thimothée Hector DERVILLÉ

Le 12 août 1921, ancien géomètre un des enfants d'Eugène, demeurant à Jonquières demande une autorisation pour le transfert de corps de l'ancien cimetière au nouveau cimetière. Il s'agit de :

(Jean Baptiste Antoine, Marie Catherine Geneviève et Marie Marcelline sa fille )

Le nouveau cimetière a été ouvert le 15 novembre 1886.

En 1903, les terres de l'ancien cimetière sont enlevées devant le parvis de l'église pour créer une place. Seuls subsisteront, jusque vers 1965, les vestiges situés le long de la nef et au chevet de l'église.

Après la démission de Prudent DERVILLÉ du conseil municipal en 1910, il n'est plus fait de mention de la famille dans les registres de délibérations du conseil municipal sauf le 13 novembre 1940 : la maison de madame Vve DERVILLÉ figure parmi celles qui sont réquisitionnées pour loger des réfugiés.

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